En 2015, 11 noms d’endroits contenant les mots “nègre” ou “nigger” existaient au Québec, et ont du être renommés.


Évidemment, si les noms de ces lieux ont été choisis par des racistes et/ou des propriétaires d’esclaves, il était grand temps de les changer. Mais je me dis que certains de ces noms ont peut-être été choisis par des noirs. Dans tous les cas, du jour au lendemain, ils sont tous interdits, en bloc, sans mention des histoires derrière leurs choix. Honnêtement, probablement que les “gouvernementeux” ne la connaissaient pas non plus.


Pour ce qui est des livres? Mein Kampf est toujours disponible dans toutes les bibliothèques des cégeps et universités du Ministère de l’Éducation du Québec, financé par le gouvernement du Québec. Si vous voulez lire du Marquis de Sade, c’est aussi disponible. Oh, en passant, Mohammed était propriétaire d’esclaves. Malgré les récentes manifestations “Black Lives Matter”, je ne crois pas que le Coran sera banni du Québec de si tôt. Mais on veut censurer le titre du livre “Nègres Blancs d’Amérique”, que Pierre Vallières avait dédié à ses compatriotes noirs. Parce qu’évidemment, de tous les livres que je viens de mentionner, c’est le livre de Pierre Vallières qui fut le plus dommageable de l’histoire de l’humanité pour la communauté noire, n’est-ce pas?



Double sens


C’est à la mode aujourd’hui de dire que le mot “nègre”, peu importe le contexte, peu importe pourquoi on le dit, signifie littéralement “je reconnais inconditionnellement que les personnes qui ont la peau foncée sont inférieurs” et/ou “je supportes inconditionnellement l’esclavage des noirs”… Laissez-moi vous rassurer: Non, ce n’est pas le cas. Si ce serait le cas, ça voudrait dire que des milliers de rappeurs (noirs ou pas) encouragent l’esclavage à toutes les 15 secondes. Ainsi que toutes les personnes qui mentionnent le nom du livre de Pierre Vallières. Non: Le livre s’appelle “Nègres Blancs d’Amérique”, pas “Heil Hitler Blancs d’Amérique”. Faites la différence.


Vous savez, la stupide phrase, “si un arbre tombe en plein milieu de la forêt, et qu’il n’y a personne pour l’entendre, est-ce qu’il fait du bruit?”. Maintenant, c’est plutôt comme “si un noir dit le mot nègre, et que seul un blanc l’entend, est-ce que ça fait de lui un raciste?”.


Finalement, comme si ce ne serait pas suffisant, on commence à avoir droit à des “Ne dit pas ce mot-là, c’est aussi raciste que le Le Mot Qui Commence Par N”. Force est de constater que les “inclusifs” n’ont pas assez d’ennemis et s’en inventent pour “brasser de la merde” faute d’avoir une “raison d’être” crédible.


L’intention derrière l’utilisation du mot est tout ce qui importe. Par conséquent, tous les débats et toutes les controverses télévisées d’aujourd’hui sont des non-débats.


J’vous laisse, j’m’en vais acheter des chips au vinoir…