Bien sûr que les personnes incapables de réfléchir convenablement veulent se battre. C’est leur seul moyen pour que leurs cerveaux inférieurs se sentent supérieurs. Ils croient pouvoir donner une leçon à à peu près n’importe qui qui les menace.


Mais je n’ai jamais entendu d’histoires du genre “Avant, j’étais comme ça, mais depuis que je me suis fait cogner, je suis devenu une autre personne. Merci, cher ami, ce coup de poing a changé ma vie!”. Mais pourquoi donc? Oh, pauvre de toi qui pensait que se battre pouvait tout régler dans ta vie! Tu réalises juste aujourd’hui que tu n’as jamais donné de leçon à qui que ce soit? Ouais, j’avoues, difficile de faire autrement quand on a aucune véritable leçon à donner.


« Une nation qui fait une grande distinction entre ses érudits et ses guerriers verra ses réflexions faites par des lâches et ses combats menés par des imbéciles. » -Roi de Sparte, cité par Thucydide


Se faire battre par un “immunisé contre l’intelligence”, c’est comme se cogner l’orteil sur un coin de meuble: Le sac de chair et d’os dépourvu de conscience qui vous cogne ne pourra pas plus vous donner une leçon qu’un meuble, son cerveau étant autant inerte que le meuble inanimé. Dans les deux cas, vous allez attendre que la douleur passe (si douleur il y a) et c’est tout. La seule différence est que le sac de chair et d’os aura au moins un avantage sur le meuble: Il va avoir l’obligeance de se tasser lui-même de votre vie ensuite.


Au nom du vide


Il y a pire que cogner dans le vide. Il y a cogner au nom du vide. Si donner et recevoir des commotions cérébrales est ton barême ultime pour définir qui est le meilleur humain, c’est que t’as déjà reçu trop de commotions cérébrales. Ton cerveau atrophié a déjà atteint sa limite, donc “donner une leçon” est pour toi soit impossible, soit inconcevable. Ta race de faibles d’esprit va continuer sa vie à fièrement combattre au nom de l’obscurantisme, dans l’unique but que tous vos cerveaux puissent continuer à dormir en paix.


Ce qui me fait peur, ce n’est pas d’être battu par eux. Ce qui me terrifies, c’est que rien n’interdit qu’ils se reproduisent.