Premier exemple, qui ne concerne pas internet: Nous savons tous que l’immigrant qui sait peu parler français n’aura jamais un travail avec le public, mais les compagnies de téléphone vont volontairement l’engager pour le service à la clientèle téléphonique, pour avoir plus de chances de vous décourager si vous avez un problème avec votre service.


Facebook:


De la même façon, le furry éternellement offensé qui utilise xiel comme pronom et s’identifie en tant que chat n’aura jamais un travail avec le public, mais se fera engager à la vitesse de l’éclair par Facebook pour passer sa vie à “travailler” derrière un écran d’ordinateur, parce qu’il censurera tout ce qui puisse être le moindrement offensant, peu importe que ce soit vrai ou faux, au grand bonheur de toutes les entreprises qui financent Facebook avec leur publicité et qui n’osent rien risquer. Non pas pour des raisons éthiques: L’éthique nécessite d’être en accord avec la vérité. Uniquement pour des raisons financières. Des publicités affichées près de contenu controversé, c’est mal vu. Tout ce qui risque d’être le moindrement controversé risque de coûter de l’argent aux vendeurs de publicité. C’est tout.


Par conséquent, dans une société dans laquelle on parle de “wokisme” (…quel pseudo-mot laid), ces mésadaptés sociaux qui se prétendent faussement plus éveillés que “tout le monde” sont les candidats parfaits pour créer les réseaux sociaux parfaits pour les publicitaires, c’est-à-dire des “safe spaces” ou l’injustice nécessaire à vendre tous leurs produits est la seule loi.


Injustice?


Oui, injustice. Parce que la vérité n’importe pas. Toute vérité choquante sera jugée non-conforme aux normes Facebook. Tout mensonge réconfortant sera libre de poursuivre son travail d’abrutissement. Ce qui importe, pour les publicitaires, c’est simplement de ne pas offenser qui que ce soit. Bref, pas besoin d’avoir tort: Si vous offensez qui que ce soit, qu’il le mérite ou non, vous êtes dans le tort… Oh, excepté si la personne qui a raison exprime des faits offensants. Dans ce cas-là, sur Facebook, elle est dans le tort, point final. Pas besoin de preuves que Dieu existe: Les pages d’athéisme sur Facebook disparaissent aisément, parce que l’idée que Dieu n’existe pas en offense plusieurs. Pas besoin de preuve qu’il y a plus de deux “genres”: Critiquez l’utilisation de pronoms spéciaux et vous recevrez des avertissements de Facebook. Je crois sérieusement que “nous allons tous mourir un jour” est une citation qui peut être jugée non-conforme aux normes Facebook (si elle ne l’a pas déjà été). Parce que, quel publicitaire voudrait que son médicament pour l’arthrite apparaisse sous cette phrase?


Rappelez-vous simplement que Facebook n’est pas une entité. La vérité est toute simple: Ce n’est pas une conspiration. Ce sont simplement les mésadaptés sociaux qui gèrent Facebook, qui en font ce qu’il est. Est-ce que toutes les personnes qui gèrent Facebook sont dans cette catégorie? Je ne crois pas. Mais ils se doivent d’être de plus en plus nombreux. Pour la simple et bonne raison que, publicitaires obligent, je le répète, ils sont les candidats parfaits pour créer les réseaux sociaux parfaits pour leurs pubs, c’est-à-dire des “safe spaces” ou l’injustice nécessaire à vendre tous leurs produits est la seule loi.


Wikipédia:


Wikipédia se vante de ne pas avoir de publicités, “ce qui l’empêcherait de rester neutre”. Ouais, mon cul. Wikipédia a un problème de taille: Le vulgum pecus. La loi de la foule fait en sorte que, publicités ou pas, des faits qui ne sont pas en accord avec la majorité de la population (non: précisément, des faits qui ne sont pas en accord avec la majorité de la population d’internautes qui administrent Wikipédia), seront critiqués. Censurés. Oui, vous serez bannis de Wikipédia si vous tentez de dire la vérité, et rien que la vérité, à propos d’un groupe de personnes controversées. Et ce, que la controverse soit méritée ou pas. Pour la simple raison qu’il suffit de quelques déshonorables journalistes pour avoir assez de références nécessaires à étiqueter quelque chose en tant que vérité sur Wikipédia, même si ces “références” ne sont que des liens vers des articles écrits par des journalistes d’opinion qui sont dans la même catégorie que les “influenceurs” de TikTok et Instagram.


Je me dois aussi de partager cette entrevue d’un ex-fondateur de Wikipédia qui ne croit plus en sa neutralité. Dans cette entrevue, nous apprenons entre autres que des équipes de relations publiques existent dans le seul but d’éditer Wikipédia. Il ne croit donc plus que Wikipédia mérite le titre d’encyclopédie.



Je ne peux qu’être d’accord avec lui. Wikipédia ressemble de plus en plus à une… encyclopédie d’opinions publiques qui change en fonction de la saveur du mois. Ce qui a récemment poussé Elon Musk à dire “L’histoire est écrite par les vainqueurs (…) mais pas si vos ennemis sont toujours en vie et ont beaucoup de temps pour éditer Wikipédia”.


Le réseau social X:


Parlant d’Elon Musk, il semble avoir aisément réglé ce problème causé par la publicité: Étant l’homme le plus riche au monde, après avoir acheté Twitter et changé son nom en X pour ensuite en faire un réseau social dépourvu de censure, il a simplement dit aux gens qui ne voulaient plus y afficher de publicités: “Vous voulez me faire du chantage avec de l’argent? Allez chier.


N’en déplaise aux gens qui croient qu’il ne faut pas faire un voeu en voyant une étoile filante sous prétexte que c’est raciste envers les dinosaures, X se veut maintenant la place publique digitale globale (the global digital town square). Là où toutes les opinions sont libres d’être écrites et critiquées. Là où les mésadaptés sociaux et les publicitaires n’ont pas le pouvoir d’empêcher le public de socialiser. Là où tous peuvent s’exprimer sans hypocrisie, pour le meilleur comme pour le pire.


Que dis-je. Le “pire” est impossible. Car le pire sera toujours la censure.