Je vous ai déjà parlé de Robert Redfield. Virologue et ex-directeur de la CDC (l’équivalent États-Unien de Santé Canada), il avait littéralement été écarté de toutes les conversations à propos des origines de la Covid-19 par Fauci et ses amis parce qu’il croyait que la Covid-19 provenait du fameux laboratoire de Wuhan.
Aujourd’hui, certains influenceurs sensationnalistes affirment que Robert F. Kennedy Jr. est un “anti-vaccin”. Dans cet interview, à la question “Est-ce qu’on devrait le craindre?”, Robert Redfield dit non. Robert Redfield, qui croit que “les vaccins sont le plus grand cadeau de la science à la médecine moderne”, croit aussi que RFK Jr. n’est pas anti-vaccin. “Il prône la transparence à propos des vaccins, la discussion honnête à propos des vaccins, et la demande de données pour montrer que ces dits vaccins sont sûrs et efficaces”. Mais demander ça “serait être anti-vaccin (…) non, montrez-moi les données (…) et lorsque les données prouveront que le vaccin est efficace et bénéfique à la population américaine, il va les promouvoir”.
“Dans les 20-30 dernières années, nous avons créé un système de maladie. Nous avons besoin d’un système de santé (…) nous avons perdu 1.2 Million de personnes durant la Covid, Taïwan en a perdu moins de 10 000. Parce que nous sommes une nation malade. (…) Rendre les États-Unis en santé n’est pas une question de partisanerie. Nous devons les aider à rendre les États-Unis en santé de nouveau.” -Robert Redfield
Les arnaques des compagnies pharmaceutiques.
Dans cet extrait, RFK Jr. dit: “Il y a plus de 150 blessures possiblement associées aux vaccins demandées à être étudiées, et la CDC a refusé de le faire.”. (Je ne sais pas si Robert Redfield était responsable de ce refus, mais maintenant, ça va changer). “La crise des opioïdes aux États-Unis a commencée avec l’oxycodone (…) les mêmes compagnies qui ont fait en sorte que la FDA et tous les docteurs de ce pays nous mentent à propos du fait que l’oxycodone créait une dépendance, nous vendent toujours des produits pharmaceutiques. (…) Merck, Sanofi, Glaxo, Pfizer ont payé plus de 35 milliards de dollars d’amende dans les 10 dernières années pour avoir menti aux docteurs, falsifié des documents, fraudé les régulations (…) nous devons les surveiller, pas simplement les croire lorsqu’ils disent que c’est un vaccin en lequel on doit avoir confiance. (…) On a besoin de science véritable pour vérifier ça. (…) Je ne veux pas me débarrasser des vaccins, si vous en voulez-un, vous devriez être capable de l’avoir. Mais nous avons besoin de bonne science, et c’est tout ce que j’ai demandé”.
Contrairement aux médicaments, on ne vérifie PAS la sécurité des vaccins.
RFK Jr. nous explique ici que les vaccins, à l’origine, sont du “service public de santé” militaire américain. C’était, à l’origine, pour protéger contre les “attaques biologiques” sur les États-Unis. Pour que les industries pharmaceutiques puissent, si la Russie les attaquait à l’anthrax ou autre agent biologique, faire un vaccin et le donner rapidement à 220 millions d’américains sans être entravés par les régulations. “Un produit médical normal prend environ 8 ans avant d’être sur le marché, parce qu’il doit passer par plein d’essais, et vous avez besoin de savoir les effets à long terme.” (…) “Alors au lieu d’appeler quelque chose un produit médicinal (médical), ils appellent (les vaccins) un produit biologique, parce que les produits biologiques sont exempts des recherches de sécurité”.
Résultat? 72 vaccins donnés aux États-Uniens n’ont même pas passé de tests pour vérifier s’ils étaient meilleurs qu’un placebo. “Donc personne ne connaît le profil de risque sur ces produits. Et personne ne peut vous dire si ces produits règlent plus de problèmes qu’ils n’en causent. (…) “Si j’ai ce travail, je vais m’assurer que ces études soient faites, et que les personnes qui approuvent ne soient pas en conflit d’intérêt. Pour que ce soit de la vraie science. (…) Pour que les patients et les États-Uniens savent exactement quels sont les coûts et les bénéfices de chaque vaccin et puissent prendre une décision rationnelle.”
En rappel, Robert F. Kennedy Jr. est maintenant à la tête du HHS (français: département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis), ce qui veut dire qu’il a du contrôle, entre autres, sur la NIH (anciennement gérée par Francis Collins, mais vous connaissez surtout Anthony Fauci), la CDC (anciennement gérée par Robert Redfield), et la FDA (souvent gérée par des personnes en conflit d’intérêt avec les sociétés pharmaceutiques), pour ne nommer que ça.
Bonus: Jay Bhattacharya.
En Octobre 2020, durant la Covid-19, Jay Bhattacharya est l’un des auteurs de la Déclaration de Great Barrington, co-signée par Mike Leavitt, prix Nobel. Cette déclaration recommande la « protection focalisée » des personnes vulnérables plutôt que le confinement de la population complète. En réponse à cela, Francis Collins envoie un message à Anthony Fauci demandant “une démolition rapide et dévastatrice” de ces recommandations. Fauci, quelques jours plus tard, dit que ces recommandations sont “ridicules” et une “absurdité totale”. Enfin, comme si ce ne serait pas suffisant, Twitter met Jay Bhattacharya sur une “liste noire”, l’empêchant de s’afficher dans les “Tendances” Twitter pour tous, peu importe à quel point ses messages sont partagés ou aimés.
Je rappelles que la Suède n’a jamais imposée de confinement à sa population, et qu’au final, 30 pays confinés de l’Europe (sur un total de 52), incluant l’Irlande, la France, le Royaume-Uni, la Belgique et l’Italie, ont eu plus de décès par millions dus à la Covid-19 que la Suède.
Pourquoi je vous parles de tout ça? Parce que ce 26 Novembre 2024, Trump et Robert F. Kennedy Jr. annoncent, sur X (anciennement Twitter), que Jay Bhattacharya est maintenant directeur de la NIH, en remplacement de Francis Collins.
Je crois qu’on peut s’attendre à des changements positifs.